télékinésie sous la Lune [libre]

Raphaël était assis en tailleurs sur le toit. Chose peu commune dans ses habitudes mais cette fois-ci ses crayons et son bloc de feuilles étaient restés au placard pour la soirée. Il avait choisis le toit car celui-ci était désert la plupart du temps mis à part un ou deux couple dans la semaine. Il aimait s’y retrouver seul car d’ici, il dominait toute l’école.
La nuit avait recouvert la Chine et des milliers d’étoiles éclairaient le ciel tel un voile de lucioles. Haut dans le ciel une énorme Lune presque pleine illuminait la Terre de ses doux rayons argent. L’Academy était silencieuse et on entendait au loin le hululement d’un vieux hibou. La pleine qui s’étendait au loin semblait couverte d’un voile de brouillard blanc et seule une légère brise rappelait le mauvais temps de la journée. A coup sûr la grêle allait recommencer à tomber le lendemain mais le ciel semblait s’être accordé une pause dans ce déchaînement d’éléments.
Raphaël s’était habillé chaudement pour sortir mais avait gardé la tête nue pour sentir la caresse du vent. Il avait noué ses cheveux bruns en queue de cheval comme à son habitude et gardait ses yeux fermés. Autour de lui, tournant en rond comme une farandole sans fin, des flocons de neige virevoltaient. L’exercice était assez difficile car se concentrer sur des objets aussi petits et fragiles n’était pas une mince affaire. Mais Raphaël n’était pas un débutant et avait l’habitude de travaux télépathiques bien plus compliqués. Celui-ci était une manière de s’échauffer de temps en temps pour ne pas rouiller son pouvoir, car même si la force déployée n’est pas énorme, la concentration doit être totale. A vrai dire, si quelqu’un était passé là, maintenant, Raphaël ne s’en serait absolument pas rendu compte. A moins bien sûr que l’étranger ne rompt son cercle de lévitation.
La raison pour laquelle il faisait cet exercice régulièrement était aussi que celui-ci le forçait à n’utiliser qu’une infime partie de son pouvoir le forçant à avoir un contrôle total sur lui-même et à ne pas céder à la tentation. Oh il l’avait eu la tentation, de nombreuses fois lorsqu’il se faisait interpellé par tel ou tel élève ou quand il retrouvait ses affaires renversées sur le sol quand il rentrait au dortoir. Après tout, il était bien le petit noblio plein de fric qui se la joue trop pour la quasi-totalité de l’Academy et jamais il n’aurait souhaité que cela change. Oui mais voilà, il s’était toujours juré que jamais plus il ne blesserait quelqu’un physiquement. Nombre de fois il s’était mordu la langue pour ne pas intervenir dans une bagarre injuste ou lorsque quelqu’un se faisait agressé, mais jamais il n’avait craqué. Si jamais il s’attirait des ennuis, il serait renvoyé chez les Del Roso et tout espoir de trouver un ouvrage parlant du sortilège des Sœur d’Âme serait anéanti pour toujours.
Tout à ses exercices, Raphaël n’entendit pas que quelqu’un s’approchait de lui. Il ne se rendit pas compte non plus que ce « quelqu’un » s’était mis bien en face de lui et qu’il l’observait. Un vague son qu’il prit pour le souffle du vent se fit entendre mais rien d’inquiétant aussi ne s’en inquiéta-t-il pas.

Se décoince Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 14/01/2008

Une renard beige monte tranquillement les escaliers qui ménent au toit
Ses yeux Bleu se ballade sur toute la surface lorsqu'elle aperçoit une jeune garçon
Plustot mignon les yeux fermées
Elle s'assoit et le regarde
Elle ne veu pas le déranger
Mais c'est trop tenant
Alors elle s'avancevers elle lui à pas feutrée
Puis s'arrête face à lui
Et attend qu'il ouvre les yeux
Elle l'observe

[ Très beau post Raphaël !! ]

La nuit, le souffle glacé du vent... Ma queue fend l'air longuement et lentement, comme une algue au fin fond de l'océan. Les oreilles dressées, je suis attentive. Oui, je précise, je ne vis pas avec deux oreilles que je suis capable de dresser et une queue, nan, je suis en chat. Un élégant chat noir, fin, agile avec un grand regards violets profonds, fenêtres sur l'innocence d'un animal. Les apparences sont trompeuses... Comme ça, ça ne le fait pas, mais lorsque vous vous retrouvez avec une paire de griffes plantée dans le dos, des crocs vous arrachant la peau du cou pour venir y chercher la chair, à ce moment là, le chat paidible que vous avez caressé ou offert un peu de lait perd toute son innocence...

Chaque pas sur la gouttière bordant le toit de l'Académie fait preuve d'une grande agilité. Ma tête se balance de gauche à droite, suivant la cadence de mes pas. La lune semble éclairée mon chemin. Le vent glacial tente de me pousser dans le vide. Mais je résiste, le défi... Défi, oui... Le vent le relève. Une bourrasque me fait passer par dessus le métal rouillé de la gouttière. Je miaule effrayée et par derniers réflexes attrape, enfin, agrippe avec les griffes le métal pour ne pas tomber dans le vide, je ne tiens pas à mourir. Je pousse sur mes pattes avant pour remonter, mais la gouttière, au contraire, commence à céder. Courage, il en faut... Je prends une profonde inspiration. Puis je lâche la gouttière mais effectue un saut de dernière seconde. Je tombe sur le flanc, mais sur le haut du toit. Je reste un moment immobile, reprenant lentement mon souffle. Chanceuse, très chanceuse... Toujous immobile, je vois soudain la vie en rose. Il y a quelques malheureuses secondes, j'ai vu ma vie me défiler sous les yeux, de ma naissance à la dernière chose que j'ai bouffé ce soir.

Je me relève enfin, m'éloignant de la gouttière à pas rapide et prudent. Je ne vais pus jouer avec la vie et le vent. Je continue ma marche tout paisibelemtn jusqu'à ce que j'aperçoive un renard... Un renard ?! Je ferme les eux puis les réouvre pouren avoir confirmation, qui sait, tout le monde peut avoir des hallucinations... Mais nan, c'est bien un renard. Je reste planquée, pas envie de faire de nouvelles rencontres... Je veux rester seule et me remettre de mes émotions. Je trace ma route dans le sens inverse. Mais mon cher mai levent porte une odeur d'humain, masculine en plus. Je suis plutôt friande de ce genre de personne. Je suis l'odeur. Mais celle de la renarde arrive, beuh... on n'a piqué la place... Je miaule, mécontente mais continue toujours de suivre l'odeur, histoire de voir qui c'est, juste de vue...

Une silhouette sombre parmis la nuit, serait-ce l'humain ? Je m'en sais rien, je continue d'avancer mais avec prudence. Jetant des regards à gauche et à droite, histoire de vérifier. Je miaule pour attirer l'attention mais le jeune homme est déjà occupé avec une renarde... Pfeu...

Se décoince Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 14/01/2008

Je touche le garçon du bou de la patte pour voir si est pas mort
Non il est bien vivant il est chaud
Puis je m'assoit
Et regarde les alentours en soupirant
Je sens un chat
Mais je ne bouge pas et humme l'air une nouvelle
Mes oreilles au aguet
Je baille et me couche par terre
M'entourant de ma qeue tout en regardant le jeune homme qui ne semble pas s'apercevoir de la présence !

[Merci pour le compliment. Hélas, celui-ciest nettement plus court... T_T]

Raphaël ne s’était toujours pas rendu compte de cette présence extérieure qui le fixait. A vrai dire, il était même passé au niveau suivant de son exercice. Le vent avait forcit pendant qu’il se concentrait, tentant de lui arracher ses minces flocons. Depuis combien de temps était-il là, sur le toit ? Une, deux heures ? Il faudrait qu’il pense à aller se coucher. Même s’il aimait la nuit et le calme qu’elle offrait, être en forme pour les cours était une très bonne façon d’apprendre plus rapidement… Même s’il connaissait déjà la plupart des choses que ses professeurs lui racontaient. Il luttait même des fois pour ne pas les corriger ou éclater de rire quand ils faisaient une erreur. Mais bon, il n’était pas là pour se faire remarquer.
Quelque chose brisa son cercle un instant. Raphaël sursauta et ouvrit les yeux. Aussitôt, tous ses flocons s’élancèrent dans la nuit, portés par le souffle du vent. L’adolescent râla contre lui-même pour n’avoir pas sût se contrôler jusqu’au bout. C’est alors qu’il remarqua la petite renarde blanche qui lui faisait face. Une élève à n’en pas douter. Sinon qu’aurait fait un renard perché sur un toit à une vingtaine de mètres au dessus du sol ?
Alors qu’il allait lui demander qui « il » était, il se rendit soudain compte qu’il avait froid. Avec le vent qui s’était levé et la perte de sa concentration, son manteau ne suffisait plus à le réchauffer correctement. Il commençait à grelotter un peu mais essaya de ne pas trop le laisser paraître.

« Qui es-tu ? »

Raphaël avait mis tout le dédain possible dans sa voix et son regard lorsqu’il interpella le renard. Qui que cet personne pouvait être, il n’était pas question de paraître sympathique. Et puis, il l’avait quand même déranger en plein milieu d’un exercice difficile qui demandait pas mal de concentration ! Franchement, est-ce que lui il allait énerver les gens qu’il trouvait sur son passage lui ?

La renarde commence à faire sa petite mignonne avec ses grands yeux... Je râle intérieurement et détourne mon regard vers un couineùment suspect. Je cherche d'un regard violet vif et précis l'origine de ce bruit. J'aperçois une boule de poil blanche, le museau en l'air, sur ses pattes arrières: une souris. Je suis assez chat dans ma tête. Je miaule contente de massacrer un pauvre animal stupide. Je me couche au sol, prête à bondir. Silencieuse, je fixe la souris d'un regard gourmand. Nan, je ne m'abaisserais pas à la bouffer mais à la vider de son sang, pourquoi pas après tout ?!

Je fends l'air dans un bond rapide. Je pose les pattes avants en premier au sol, mes griffes tentant d'abrocher la souris. Puis je pousse sur mes pattes arrières pour effectuer un second bond, espérant cette fois-ci l'écraser, en faire une belle ratatouille digne de ce nom. Mais elle trouve encore à m'éviter. Elle couine de peur, j'aime que l'on me craigne... La boule de poil blanche fonce, traversant tout le toit. Je la suis, courant comme une "callue". Le vent et les flocons m'aveuglent. Le froid mord mes muscles tendus. Je frissonne mais ne termine pas ma course. Je suis à deux pattes de l'attraper. J'ouvre la gueule, ne voyant pas à cause de la neige qu'elle a dévié de sens. J'aperçois une énorme silhouette que je me prends deux secondes après. Je roule au sol, je mets vite sur mes quatre pattes et râle. Je tombe face à une renarde et un humain: ceux de toute à l'heure...

Se décoince Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 14/01/2008

Aïko regarde le jeune homme
On peu apercevoir un léger sourire sur ses babines ( je sais pas si sa s'appel comme sa chez les renards ) qu'on pourrai prendre pour un grognement
Elle ne reléve pas le ton du jeune homme
Elle la déranger et elle veu qu'il le sache
Elle se transforme alors en une jeune-fille brune avec un ruban bleu assortie a ses yeux seule son regard peu témoigné que cet bien la renarde
Le sourire toujours au lévre
Elle dit alors

-Excusez moi de vous avoir dérangé ! Mais je me demandé ce que vous fesiez là !

Elle continue de lui sourire
Puis dit

-Je me présente Aïko Skaille ,du clan des Angels !

Lorsqu'elle termine sa phrase elle voi quelque chose de noir se tomber par terre
Elle se reléve rapidement
Puis regarde de plus prés
C'est un chat
Elle sourit
Et aide le chat à se relevé

[ Je sais pas quoi répondre, prochain message uniquement de Raphaël... ]

[Voilàààààà ! Désolé Asu si je précipite ta transformation. Tu me préviens si tu n'es pas d'accord et j'édite aussitôt !]

Raphaël soupira. Non mais elle ne pouvait pas le laisser un peu tranquille ? Qu’est-ce qu’il lui avait fait bon sang pour qu’elle insiste comme ça ? Peut-être n’avait-elle pas remarqué que sa question « qui es tu ?» était surtout une invitation à dégager rapidement et non un début de conversation. Il fallait dire que non vu le petit regard niais qu’elle lui lançait. Un regard d’un très beau bleu d’ailleurs. Mais bon, dans cette école, les trois quarts des filles étaient ou mignons ou belles, mais aucune n’avait vraiment attirée son attention. De toue façon il n’avait aucun désir de se trouver une petite amie, bien au contraire. Tout ce qu’il voulait, c’était qu’on lui fiche la paix.
Oui mais voilà, cette gamine semblait en avoir décider autrement. Quel âge avait-elle d’ailleurs ? Quinze, seize ans ? Pas plus si on en croyait ses traits encore enfantins. Elle devait être occidentale. Peut-être française ou anglaise. Après tout il s’en fichait. Tant que cette conversation se terminait rapidement et qu’elle en gardait un souvenir désagréable, tout allait bien.

« Mon prénom et mon nom ne regarde que moi et je ne vois absolument pas l’utilité de vous les dire. Aussi adieu. »

Voilà, fin de la discussion.
Raphaël s’apprêtait et tourner les talons pour rejoindre la fenêtre par laquelle il était entré mais quelque chose l’en empêcha. Cette chose, poilue et noire, s’avéra être un chat qui débarqua brusquement entre lui et la petite angel –en même temps il pas beaucoup plus vieux XD-. Celle-ci se pencha vers le félin et l’aida à se relever.
L’adolescent recula d’un pas. La gamine ne voyait-elle pas qui elle était en train d’aider ? Etait-elle aussi cruche qu’elle en avait l’aire ? Raphaël, lui, l’avait reconnue du premier coup d’œil. Elle dirigeait le clan des rebelles et flambaient les cœurs des garçons comme elle grillait ses ennemis. « EnnemiEs » serait d’ailleurs plus adapté. Bref, elle était Asuka Kinawa et il n’avait aucune envie d’avoir affaire à elle. Non pas qu’il ait peur, mais sa discrétion en prendrait un sacré coup…
Il avait toujours préféré la solitude aux groupes compacts de gens qui se parlaient et reparlaient de choses sans queue ni tête. Si Asuka était là, c’était peut-être qu’elle essayerait de lui mettre le grappin dessus. Raphaël maudit intérieurement son visage aux trais féminins qui faisait craquer pas mal de filles. Heureusement il avait réussit jusqu’à présent à les repousser avec se froideur habituelle mais Elle, c’était autre chose. Disons qu’il n’avait pas franchement envie de finir en steak grillé avant la fin de la soirée.
Bien sûr il aurait pu utiliser son pouvoir pour détourner l’attention et en profitait pour partir discrètement mais il refusait d’utiliser celui-ci en dehors des cours ou de ses exercices de concentration. Mis à part bien sûr, pour les cas d'extrême urgence ou pour les menus travaux de tous les jours.
Raphaël voyait désespérément son lit bien chaud s’éloigner de lui. Avec un peu de chance, il s’était totalement trompé, du début jusqu’à la fin, et il pourrait le rejoindre dans une dizaine de minutes. Oui, c’était ça. Il s’était trompé et le chat qui se tenait à côté de la fille renarde n’était pas Asuka. D’ailleurs, de quel chat parlait-il ? Il n’y avait plus aucun chat, hein ? Et tout ceci n’était qu’un léger cauchemar. Il se réveillerait dans quelques secondes dans son lit et éteindrait son réveil. Oui c’était ça. Il rêvait. Il était bien au chaud dans son lit.
Hélas pour lui, c’était pas franchement le cas. Un courant d’air glacé le força à regarder la vérité en face. Asuka, elle reprenait forme humaine.

[ X_x... Magnifique post... * Pense à la merde qu'elle va faire * ]

Mais qu'est ce qu'elle me touche celle-là. Lorsque la jeune fille brunette va pour m'aider à me relever, je miaule mécontente avant d'essayer de lui donner un coup de griffe ayant pour but de venir ouvrir sa petite peau de gamine. Je m'éloigne de quelque pas, puis m'assois, fixant les deux personnages qui me sont inconnus. Ma queue enroulée autour de mes pattes avant, les oreilles bien dressées, j'hume l'air avec attention.
Un sourire crispé, mais intérieur, vous avez déjà vu un chat sourire de manière crispé X_x. Je repense à cette fouttue souris qui m'a échappé, j'étais à deux griffes de lui faire la peau mais nan, il devait y avoir ce coco brun qui en plus me regarde avec distance. Je pue pas le gaz et j'ai pas la rage que je sache. Débile va... Moi je te regarde pas comme si tu étais un demeuré que je sache, mais il faut dire qu'un chat qui commence à réfléchir de manière visible, c'est pas très courant !!
Lorsque le jeune homme lui répond à cette gamin de manière froide et franche, je ne peux retenir un sourire, mais bon,invisible sur mes babines de chat. Je miaule, ce qui traduit une sorte de rire. Moi je me fous du prénom, c'est déjà ça, mais je compte l'apprendre, quelque soit le moyen...

Une brise glacée vient soulever mon pelage. Agacée de cette apparences, je redeviens humain peu à peu. Ma chevelure rousse ondule suivant le rythme imposé par le vent. Un sourire persistant sur les lèvres, une lueur pétillante dans le regard violet, puis des coubes féminies se dessinant, enrobée d'un pantalon slim noir. Une fois la transformation finie, je souris de manière à les accueillir aux deux zigotos, je n'ajoute rien...

Se décoince Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 14/01/2008

Aïko se tourne vers le jeune homme
Et dit en perdant toute la gentillesse qui est dans sa voi

-Priimo je ne t'ai jamais demandé ton prénom ni ton nom ! Donc pas la peine de t'énervé tout seule coco ! Du calme !

Elle soupire agacée
Puis se tourne vers la chat
Elle écarquille les yeux
C'est Asuka chef des Rebels
Elle soupire agacée
*Mais qu'est ce qu'ils on tous à être saoulant comme sa ! *
Je m'assoit par terre
Et regarde les deux cocos pour voir leur réactions

>> Primo... Et le desio...

J'aurais peut-être mieux fait de me taire. Mais ce n'est pas ma faute si cette gamine commence en disant "Primo" sans ajouter un desio. C'est débile en gros... Bref, j'arrête avec ma pseudo logique...
Je lance un regard froid vers le jeune homme, je me contente d elui rendre son regard. Puis, une brise gmacée porteuse de flocons vient m'embrasser. Le vent soulève mes cheveux et les fait onduler longuement au rythme du vent. Je passe une main rapidement dans mes cheveux pour me recoiffer un minimum.
Le silence devient maître. Oppressant sur les bords, mais je ne vais pas le briser. Le ciel sombre dévoile des étoiles brillantes. La lune commence à se lever. Je me contente de fixer le sol, comme si une réponse allait s'y inscrire. Mais la réponse à quelle question ?!

[ Court... On attend Raphaël ]

En fait, quand on y réfléchissait bien, pas mal de garçon aurait souhaité être à sa place. Il faut dire qu’il était en présence de deux magnifiques jeunes filles et même si l’une était d’une beauté plus « douce » que l’autre, ses grands yeux bleu marine compensaient largement. Quand Asuka avait repris forme humaine, Raphaël n’avait pas pu retenir un sifflement (intérieur) face à la beauté de l’adolescente. Il l’avait souvent croisé dans les couloirs aux cours de ses années d’étude à l’Academy mais c’était la première fois qu’il la voyait d’aussi près. Elle était grande. Très grande même. Plus grande que lui en fait (et de deux bons centimètres au moins… Quoi ? Et le souci du détail, vous connaissez ?). Elle avait la taille fine tout en gardant néanmoins les formes généreuses de la femme idéale que ses habits, légers, laissaient entrevoir. Raphaël se demanda une seconde si elle n’avait pas froid dans cette tenue mais le regard glacé qu’elle lui lança le laissa sans voix (enfin…sans pensées quoi !). Deux améthystes brillaient froidement entre ses longs cheveux roux qui tombaient en cascade sur ses épaules. Elle était…sublime. Il n’avait pas d’autres mots.
Raphaël engueula intérieurement ses foutus hormones de mec qui n’en faisaient qu’à leur tête et détourna son regard vers la gamine qui d’ailleurs –et ça tombait plutôt bien- lui parlait. Ou plutôt s’énervait contre lui. En même temps, il l’avait un peu cherché. Maintenant qu’il la détaillée un peu mieux –en fait, il essaye surtout de ne plus tourner la tête vers Asuka mais bon- il se rendit compte que la gamine était elle aussi vraiment mignonne.

*Ma parole, mais c’est une conspiration gouvernementale ou quoi !*

Mais contrairement à Asuka, ce n’était pas une beauté qui vous dominait et vous rabaissait. Celle-ci était plus tendre, plus jeune, comme une fleur pas encore tout à fait éclose. Elle faisait pensée à une petite fille qui deviendrait plus tard une magnifique princesse. On avait envie de la protéger et de la choyer. Et, d’ailleurs, la colère lui allait très bien. Elle lui rosait les pommettes et lui faisait froncer ses sourcils si fins, et…
Raphaël se donna une claque mentalement. Décidemment, déjà deux ans dans cette école et il n’était toujours pas habitué à ce flux invariable de jolies filles. Mais pourquoi devait-on passer par l’adolescence non d’un chien ! De rage –et surtout pour détacher son esprit des deux filles- il donna un coup de pied dans un tas de neige. Mal lui en prit. Ce geste le déséquilibra et la plaque de verglas qui se trouvait sous son autre pied fit glisser celui-ci. La pente du toit fit le reste.
La première chose à laquelle il pensa tandis qu’il filait vers le bord du toit fut :

*Tiens, il neige !*

En effet, durant leur discussion, la neige avait recommencée à tombée et les flocons voltigeaient à présent dans le vent sans magie pour les manier. Ils bougeaient seuls. Ils étaient libre eux…
Raphaël arriva au bord du toit. Il y avait combien entre lui et le sol là ? Vingt mètres ? Peut-être un peu moins mais la chute ne lui ferait sûrement pas du bien.
Au dernier moment, le jeune homme appela son pouvoir. Aussitôt, répondant à l’appelle, celui-ci arriva au grand galop. Raphaël forma ses barrières pour le retenir et n’en utiliser que le strict nécessaire mais cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas utilisé une quantité moyenne de magie. D’habitude, il se contentait de petites, tout juste de quoi s’entraîner de temps en temps. Du coup, ce qui devait arriver arriva. Ses barrières mentales cédèrent toutes en même temps face à l’énorme débit de magie qui déferlait en lui et une onde de choc traversa la plaine, brisant pas mal de fenêtres et de portes sur son passage (mais bon, avec tous ces élèves, doivent être habitués aux catastrophes, non ?). Alors qu’une seconde vague de pouvoir s’élançait vers lui, Raphaël parvint à la retenir au dernier moment et reprit le contrôle de son pouvoir. Avec celui-ci, il regagna le bord du toit et s’élança vers les deux jeunes filles. Après tout, malmener ainsi deux demoiselles ce n’était pas vraiment bien vu et il fallait bien qu’il se rattrape un peu.

« Vous allez bien ? Rien de cassé ? »

Se décoince Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 14/01/2008

Aïko regardaele jeune homme
Elle ne comprend pas tout de suite ce qui se passe
Puis à une vitesse fulgurant se transforme en renard
Elle grogne ( je sais pas si un renard grogne donc elle pas trés contente ^^ )
Puis reste planté là
Elle sens la vague de pouvoir me foncer dessus je ne bouge pas
Elle l'envoie à quelque métre des autres
Un petit couïnement se entendre
Elle se reléve difficilemnt un morceaux de verre est planté au niveau de son ventre
Elle ne peu pas se transformé car le morceau risque de rentré à l'intérieur
Elle lance un regard plus que noir au jeune-homme
Puis elle dit

-Ouais t'inquiéte pas !

Elle retire le morceau de verre avec ses dents
Elle retransforme en jeune fille
Un trou se fait voir sur sa robe et sur son manteau
Elle soupire
*Bon sang ! plus maladroit que lui y a pas !*

[ Magnifique post Raphaël X_x ]

Un flocon se pose sur mon nez, je louche pour le regarder. Puis, d'un simple revers de main rapide je l'enlève. Mais un second se précipite pour reprendre sa place. Je soupire et me contente de rester avec un flocon au milieu du nez. La neige commence à s'entasser un peu partout, notamment sur mon manteau long et noir ouvert. Le vent soulève mes cheveux dans un mouvement élégant, les pans du manteau s'écratent pour laisser entrevoir largement une silhouette fine et élancée. De plus, la jupe se soulève légèrement, dévoilant des bas de cuisses musclés. Vous savez, l'accrobatie féline muscle bien. Je baisse la tête pour pointer mon nez vers un énorme flocon qui vient de s'écraser sur mes bottes noires. D'un geste négligé du bout du pied, je l'enlève et scrute la nuit noire. Les étoiles se confoncent avec les flocons scintillants et gracieux. La lune, en haut dans le ciel, domine toute la scène. Une brise galcée porteuse de flocon vient nous embrasser les joues à vif. Je frissonne et ferme mon manteau du bout des doigts, je suis congelée. Je me contente de montrer juste quelques frissons et claquements de dents presque inexistants.

Lui aussi n'est pas mal dans le genre. Il est grand mais j'arrive à le dépasser. Ca réussit à me tirer un sourire satisfait. Bon, il faut dire que je triche avec mes talons. Ses cheveux noirs liées en une queue de cheval, des vêtements originaux mais lui allant à merveille. Il n'y a pas à redire, c'est un charmant jeune homme mystérieux par dessus le tout. Je me contente de sourire. IL semble vouloir se convaincre de quelque chose et donne un coup de pied rageur dans un tas de neige. Je lance un regard interrogateur à Aïko avant de hausser les épaules.
Pourquoi m'évite t-il du regard ? Je suis si repoussante que ça. Je sais que je suis troublantes et que je ne plais pas à tout le monde, mais tous les garçons, hélas, s'accrodent à dire que mes formes féminines de femme sont à croquer... Je déteste qu'on me le fasse comprendre, même par le regard et encore moins par la parole !!

J'ouvre la bouche et laisse échapper une nappe de buée. Puis, je vais pour articuler quelque chose lorsque le sol tremble et une onde de choc vient me percuter. Je tombe à la renverse, me coupant le souffle net. En me ramassant bien comme il faut, je suffoque et tente de me relever mais une bonne dizaine d'éclats de verre se dirige vers moi, fusant dans l'air. Je mets mon bras devant mon visage par réflexe et tente de stabiliser les morcaux dans l'air. Puis tout se calme, je me relève, prudente et lâche les morceaux de verre sur le sol. Je me frotte les vêtements et constate que min avant-bras gauche me tire, me fait mal. C'est sûrement en tombat, mais on s'en tape de mes problèmes personnels,. Je cherche à savoir ce qui c'est passé et commzent vont les autres. J'aperçois Aïko qui saigne légèrement et Raphaël qui s'excuse. Je hasarde:

>> Tout va bien.. ? C'était quoi ?!

[Bon sang a coté de vos poste les miens sont des petite merde ! XD J'attends Raphaël pour répondre !]

Quand Raphaël parvint auprès des jeunes filles il se rasséréna légèrement. Visiblement, elles avaient assez bien accusée le coup et aucune ne semblait vraiment souffrir le martyr. Il s’était penché sur la gamine pour vérifier qu’elle n’était pas trop sonnée mais vu la façon cassante dont elle lui avait répondue, elle devait être en forme. Rien trop grave quoi. Hélas, une zébrure rouge vif apparue sur les vêtements de l’adolescente vînt vite le contre dire. De ce qu’il voyait, la blessure n’avait pas l’air trop profonde mais il faisait trop sombre pour véritablement s’en rendre compte. Dans tout les cas il allait falloir désinfecter ça rapidement avant qu’il y ait des complications. D’ailleurs, peut-être que la gamine garderait une petite cicatrice.
C’était de sa faute. Quel idiot ! Mais quel idiot ! Mais pourquoi n’arrivait-il pas à mieux contrôler son pouvoir nom d’un chien ! Ce n’était pas la mer à boire quand même. A cause de sa maudite magie il avait encore blessé quelqu’un. Non mais quel nul.

« Il vaut mieux aller à l’infirmerie nettoyer ça… »

Il se releva et regarda le ciel. La Lune serait bientôt cachée derrière les nuages et le vent se faisait de plus en plus fort. Il était temps qu’i rentre sinon, ils allaient tous mourir gelés. Le nombre de flocons avait presque quadruplé et on ne voyait plus à plus de deux mètres devant le bout de son nez. Et encore, très difficilement. S’il ne faisait pas attention en rentrant, il allait leur arriver exactement la même chose qu’à lui quelques instants plus tôt.

« Tout va bien… ? C'était quoi ?! »

La vois avait résonnée quelques pas devant lui mais il ne distinguait qu’à peine les douces formes de la rebelle. Si ça continuait ainsi, ils allaient se perdre alors même qu’il n’était qu’à un mètre les uns des autres. Raphaël se concentra exactement comme pendant son exercice du début de soirée et, soudain, les flocons semblèrent percuter une bulle dansant autour de l’adolescent. Avec une extrême prudence –pas question de recommencer le même coup deux fois-, il étendit sa bulle autour des deux jeunes filles. A présent, ils étaient tous les trois entourés d’une barrière de flocons de neige tournant en rond autour d’eux. En fait, c’était un peu comme si ils étaient dans l’œil d’un cyclone.
Mais le pouvoir de Raphaël avait beau être sans limites actuellement découvertes, il ne voulait pas trop le déployer et le vent glacé continuait inlassablement de les geler sur place. Mais au moins pouvaient-ils se voir à présent.

« …Je… C’est à cause de moi. Désolé. Je suis télékinésie et n’arrive pas encore à maîtriser complètement mon pouvoir. Il arrive qu’il s’échappe et qu’il…Pulvérise pas mal de choses sur son passage… »

Il se dirigea vers Asuka et l’aida à se relever. Visiblement elle devait avoir quelque chose au bras car elle se mordit la lèvre quand il lui toucha. Mais elle n’avait visiblement reçue aucun morceau de fenêtre et ne s’était pas coupée. Pas comme la gamine. Elle, il fallait l’emmener à l’infirmerie.

« Je propose qu’on rentre rapidement se mettre à l’abris à l’intérieur. C’est assez difficile de maintenir une telle « bulle ». »

Non pas qu’il avait peur qu’elle disparaisse mais au contraire, qu’elle grandisse brusquement q’il perdait sa concentration. Pour l’instant, tout allait bien mais si quelque chose n’allait pas, il serait obliger de lâcher son pouvoir brusquement. Voilà pourquoi il n’aimait pas beaucoup rester avec des gens. Dès qu’une personne avait un contact avec quelqu’un d’autre, on pouvait être sûr que les ennuis n’allaient pas tarder.
Mais alors qu’il se dirigeait vers la fenêtre par laquelle il avait accédé au toit, une ombre se détacha de son mur de flocon. Raphaël retînt un cri de surprise et sentit sa magie lui échapper de nouveau. Mais il résista et réussit à contenir le flux de pouvoir qui s’était jeté sur ses défenses. Cette fois-ci, il ne craquerait pas.

Se décoince Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 14/01/2008

Je soupire
Puis roule des yeux
Je regarde Raphaël
*Je vais devoir me répété ! *
Je lui alors

-Je t'ai dit de ne pas t'inquiété !

Je regarde mon ventre
Il me traite comme si j'était une gamine
Il va envoir de toute les couleurs il va voir
Et en plus il smet dans tous ses états à cause ma petit blessure
Une douleur fulgurante puis une grimace contrdit ce que je vien de dire
Je plaque ma main contre mon ventre
Etregarde Raphaël exercé son pouvoir Je regarde les flocons autour de nous
Poursquoi fait-il sa il ne fait pas si froids que sa !
Je le regarde passé
Je me transforme en renarde
Sur m afourure on peu apercevoir une longue tache de sang
mais ce n'est pas si grave j'ai déjà vu pire !
ET leur dit

-Moi je reste ici ! Bonne nuit

Ma voi a perdu tout semblant de douceur
Ce n'est plus qu'une voi rude et grave
Je me pelote par terre
Essayant de calmé ma douleur
Je ferme les yeux

Raphaël semble vraiment désolé de tout ce qui ce passe. Je hausse un sourcil suivi d'un soupir. Mais c'est bon, on est pas des petites natures et on est pas en sucre. Je fronce les sourcils lorsque je vois qu'il semble insisté pour qu'on amène Aïko à l'infirmerie. Cette dernière se braque et refuse totalement et fait semblant de dormir. Ca me tire un sourire que je perds très vite lorsqu'il m'aide à me relever, il me tire sur l'avant bras. Je soupire pour retenir un gémissement douloureux. Je me relève donc et m'épousette rapidement. Je reste à côté de Raphaël quelques brèves secondes. Pensive, je ne sais plus trop quoi faire. Rester là haut, aller au chaud... M'enfin, je verrais bien: qui vivra, verra...dit-on.

Aïko se met en pelote pour avoir plus chaud. Sa blessure semble pas très profonde et par conséquent pas de très grande urgence. De plus, elle ne veut pas aller à l'infirmerie. Ah, la fierté, quelle chose affreuse. Vous pouvez souffrir le matyr, ben vous resterez dans cet état. C'est lamentable, mais bon... La pire de toute, c'est celle masculine. Elle est mal placée et en plus à toute épreuve. Je soupire lorsque Raphaël s'éloigen pour rejoinde l'infirmerie. Pendant ce temps je m'avance d'un pas leste vers la renarde et la réveille du bout du doigt sur le dos. Je lui murmure à voix basse après m'être acrroupie à ses côtés:

>> Ce n'est pas trop profond ?

J'insite un peu car une tache de sang se répand sous elle. Je vais pour articuler autre chose mais lorsque le cri de Raphaël fuse, je me relève et m'avance vite pour voir ce qui se passe. Il semble juste surpris. Je fronce les sourcils d'incompréhension.

[Je suis obligé d'attendre Toka avant de pouvoir faire quoi que ce soit v que j'ai préparé son arrivé... Viens viteuuuh !]

[Sa va pas être possible Aïko est mon double compte ! Je me voi pas parler me parler à moi même Razz

]

[ Arf, arrangez-vous !! ]

» une lune et deux amoureux![PV toka']
» Zut alors! [Libre!]
» Balade nocturne [Libre!]
» Oiseau...!? [Libre!]