- Errance parmi les rayonnages - [ Najawarie ]

J'erre entre les rayonnages de livres, posant un regard éteint sur la reliure morne des livres. Sont tous pareils, et j'aime pas les livres. Alors pourquoi je suis à la bibliothèque ? Pour être tranquille, parce qu'à cette heure de début d'après-midi, il n'y a quasiment personne. Deux pelés, quatre tondus, et c'est tout. Je préfère être seule, et même si je ne le suis pas, les autres sont plongés dans de volumineux ouvrages et ne daigne pas lever leur nez coiffer de lunette de lectures vers moi. Je ne vais pas m'en plaindre, je suis enfin tranquille. Je marche d'un pas lent dans l'ambiance feutré de la pièce, promenant mes doigts sur le cuir de la tranche. Je ne cherche rien de particulier, je ne veux pas lire, juste goûter à la paix silencieuse de ce lieu où je vais si rarement. C'est vide, les toussotements des gens résonnent comme dans une cathédrale, mais mes pas sont étouffés par l'épais tapis.
Mais si l'ambiance me plaît tant c'est qu'il n'y a personne ou presque, c'est l'isolement des lourds volumes, le silence qui règne en maître. Je secoue la tête, sortant de mes pensées vagues pour reprendre ma marche parmi les bouquins que je regarde sans accorder d'importance à leurs titres où les sujets dont ils traitent. Je suis coupé du reste du monde, et même si j'aperçois à travers les vitres poussiéreuses, je suis bien dans cet ambiance tranquille.
Mes pas me mènent jusqu'au fond de la bibliothèque, où subsiste juste les rayons peu visité de X, Y et Z. Le plafond s'abaisse à cet endroit là, un endroit encore moins fréquenté que le reste de la pièce, où je sais que je serais seule. Une table se dresse, vestige solitaire pour les quelques auteurs dont le nom – souvent russe – commence par la fin de l'alphabet. Je m'assoie à une des deux chaises de cette table, et pose les coudes dessus. Je ferme les yeux, rare moment où je me laisse aller, et laisse vagabonder mes pensées sans me préoccuper de ce qui m'entoure.

Une humaine était là aussi, accroupit dans l'ombre et toute vêtue de noir, presque pas visible si ce n'était de son teint blafard. Elle voit quelqu'un s'approcher et s'assir, celle-ci ne la vit pas ou bien s'en moquait... Elle leva ses yeux noir qui changèrent de couleur pour un rouge sang et regarda celle-ci... Elle était sure de savoir de qui il s'agissait... Elle préféra resta silencieuse dans son coin comme à son habitude sauf que après un certain moment, elle se transforma en once alerté par un bruit, elle fit un bon prodigieux et se cogna contre une étagère, elle feula en voyant son épaule en sang qui lui tira une moue douloureuse. Son épaule ouverte jusqu'à l'os, quelle imbécile elle faisait, pas pour rien que l'ont l'a traitait d'empotée... Sa croix noir autour du cou, gravé de quelque mot dans une langue inconnue, ou plutôt méconnu... Celle des félidés... Une partie de sa vie remontait vers la sauvagerie féline et l'autre vers la démence humaine...

( Dis moi, tu t'es amélioré en écriture. Je me rappelle que sur BBA tu voulais progresser, je trouve que c'est pas mal^^ )

En effet, je n'avais pas repéré la fille recroquevillé dans un coin. Autrement je ne me serais pas laisser allé à la rêverie. Je n'aimerais pas qu'on me voit pensive, ou endormie. Je préfère garder ce masque impassible et dur. Mais il aura suffit d'un bruit pour que tu te montre. Et d'une façon... fracassante. Ton feulement puissant me sort brutalement de mes pensées embrouillées. Il me faut quelques instants pour me reprendre, me rappeler où je suis, et mettre le doigt sur l'anachronisme. Qu'est ce qu'un félin peut bien faire dans une bibliothèque ?
Je tourne vivement la tête en arrière et aperçois la forme massive d'une once. Il me faut encore quelques instants pour faire le lien. Je te connais. L'étagère contre laquelle tu t'es écrasé s'effondre par terre, vomissant ses livres avec fracas. Les gens relève la tête et nous regarde d'un air courroucé. Je les ignore. Heureusement que la bibliothécaire n'est pas là quand même, elle nous aurait jeté dehors à renfort de coup de pieds au cul. Pour en revenir à toi...
Tu es panthère des neiges, et sur ton pelage immaculé, le sang jure violemment. Ta plaie semble profonde, et de l'endroit où je suis j'aperçois entre les chairs ouvertes l'os pâle qui saille. Peu ragoûtant, mais de toute manière, je n'ai pas faim. Tu ne t'es pas loupée sur ce coup là. Je garde les yeux rivés sur la blessure qui laisse échapper par de lourds remugles un sang épais. Je ne peux réprimer un sourire, qui étire mes lèvres de manière déplaisante. On ne me changera pas, j'aime le sang, même sur ceux de mon clan. Désolé...
Je me reprends mais ne perds pas mon air. Je reste assise à la table et sans faire état d'âme pour la moquette méchamment foutue, je te fais signe de t'asseoir en face de moi. Tu es peut-être dans mon clan mais je ne sais presque rien de toi, à peine le souvenir de ton rejet de ton contact physique. Je soupire et te détaille rapidement. Tu n'es encore qu'une panthère à l'épaule abîmé, mais je peux tout de même voir ton collier, orné d'une croix noir. Je ne vois pas ce qui est écrit. Après tout, ça ne me regarde pas. Je me cale dans ma chaise et attends que tu t'assois en face de moi pour parler un peu. Profite, en général je ne parle pas et me contente de mépriser.

(merci ^^ C'est surtout avec des RP with Ruthless sur BBD XD Je faisais des 10-25 lignes parfois +)

La panthère évite avec souplesse et agilité les livres qui tombe des étagères. Même si sont épaule lui faisait mal, elle "toffait" sans problème, l'os toujours saillant bougeait, l'ont voyait à chaque fois cet os arraché un peu de chair sur la plaie à ses moindres mouvements mais elle ne s'en soucia pas le moindre du monde. Elle posa une de ses pattes et sortit ses griffes pour rapproché la blessure qui se mis à guerrir. Elle avança ensuite pour s'assir afin de faire face à ta chef. Elle garde une certaine distance, assise sur le sol dans une marre de sang qui est le siens. Oui, elle avait guerrit sa blessure mais cela prenait un certain temps pour que le sang cesse d'y couler... Aucunement dérangé par cela. Sa croix comme toujours reste dans son cou, elle ne peut même pas l'enlever donc... Elle la supporte... L'once regarde Lya un moment puis repose son regard sur ses pattes blanches tiquetés de gris-noir. Ses griffes étaient toujours sortit, elle les rentra brusquement, trop brusquement ce qui laissa un filet rougeâtre sur ses blanches pattes. Son encolure taché de rouge sang... Par chance que très peu ne pouvais la voir ainsi car elle aurait l'air d'une parfaite idiote...

[ Arf, oui, Ruthless. Je comprend que tu te soit bien améliorée. Elle écrit bien et beaucoup. Bref, c'était juste pour te le faire remarquer xD ]

Je te regarde faire sans un mot. Tu es surprenante. ,Mais je ne te le reprocherais pas. Tu me ressemble en quelques points. Tu ne craint pas le sang, tu le chéri et aime le faire couler. Tu ne crains pas de te battre, tu aimes ça, sans distinction. Je pense que c'est une particularité de notre clan, cette fascination macabre pour le sang. Même si parfois il me semble que tu n'as parfois pas l'étoffe d'un démon, tu arrive dans les minutes qui suivent à me prouver que si. C'est comme au cimetière. J'arrive alors que tu discute presque sympathiquement avec ma pire ennemie. Tu sais, j'ai été déçue sur le coup, j'en espérais plus de toi. Mais l'instant d'après, tu commence à déchiqueter un lion. Et là, je change complètement de sentiment à ton égard. C'est même de la fierté. Fière de t'avoir dans ce clan. Mais je sais qu'au début tu voulais rejoindre les ninjas. Ils t'ont refusé. Pas moi, je comprends ton rejet de l'être humain et on ne choisi pas d'avoir un pouvoir. Ils n'avaient pas à te refuser parce que tu es puissante. D'un autre côté, ils t'auraient accepté, tu n'aurait pas été avec mes côté. Je soupire et secoue la tête. Je viens de retomber dans mes pensées, il vaut mieux que j'en sorte.
Tu t'assoie, toujours sous ta forme d'once en face de moi. Il y a du sang partout, du sang sur l'étagère effondrée, une marre de sang qui coule presque jusqu'à mes pieds et du sang sur toi. Le seul qui pourrait m'inquiéter est ce dernier. Tu as pu refermer ta blessure d'une manière qui me laisse admirative, tu as un don très pratique, crois-moi. Mais tu saigne toujours. Le pire, c'est que j'ai ce même pouvoir, je pourrais arrêter tout saignement et nettoyer la pièce. Rendre à ta fourrure blanche l'éclat immaculé qu'elle ne devrait jamais avoir perdu. Mais quelque chose me retient. Quelque chose de tout bête. Je ne pense pas que tu apprécierais cette aide. Cela te rendrais dépendante de moi, tu aurais sûrement l'impression d'accepter de la pitié. A moins que je ne te donne ce que j'aurais moi-même ressenti. Je ne supporte pas qu'on m'aide, je suis assez grande pour me débrouiller seule. Mais toi peut-être pas. A tout hasard, je tente.

-J'ai le pouvoir du sang. Même si je ne le maîtrise pas parfaitement, je peux essayer d'arrêter l'écoulement pour ne pas que ça devienne une hémorragie. Tu veux ?

Je te regarde, les sourcils froncés. Tu es étrange, j'aimerais mieux te cerner. Mais avant de discuter, j'aimerais déjà que tu ne te vide pas de ton sang. Ce serait mieux. Je t'adresse une moue qui pourrait ressembler de loin à un sourire. Mais je n'ai pas l'habitude de sourire, alors prends-le comme tu veux.

(Sa force à écrire sa XD)

La féline regarde Lya, celle-ci semble dans ses pensées. Alors, elle reste totalement silencieusement, elle ne parle presque jamais la première dans son cas. Elle lève une patte maculé de sang et la lèche presqu'avec passion. Le goût du sang... Lya est toujours dans ses pensées, l'once ne s'en soucit pas. Elle continue de lécher sa patte couverte de sang puis la repose mine de rien dans la flaque de sang à ses pattes. La chef lui pose alors une question, elle réponds:
- Sa vas...
Ouais, toujours aussi précise dans ses réponses. Sa blessure n'est pas encore totalement refermé, elle saigne encore un peu mais normale, avant que cela se ressoude jusqu'à l'os sa prends un certain temps... Et le sang... Ce n'est pas du tout ce qui peut l'effrayer... Elle ne crains pas cela... En faites... Elle a une seule crainte... Les humains...

Je te couve d'un regard neutre, sans ciller lorsque que tu commence à lâcher ton sang. Je te regarde faire, avant de me recaler sur ma chaise, posant le dos contre le dossier et te regardant tranquillement. Personne ne viendra nous déranger, nous sommes dans le coin le plus reculé de la bibliothèque, et déjà qu'il y a déguin. Je pose les mains sur la table et l'observe avec un léger intérêt. Je ne ressent pas le besoin de lui répondre, de toute façon, j'ai rien à ajouter, elle se guérit très bien toute seule. Je secoue la tête, et me décide à reparler.

-Alors, tu es dans le clan, mais je te connais peu, racontes moi un peu ta vie, où si il y a des choses que tu ne veux pas me révéler, dis autre choses, mais parles-moi un peu de toi...

Normalement, j'ai cours en ce moment. De quoi ? J'en sais rien, mais je sais que je ne devrais pas être en train de glander ici, à discuter plutôt paisiblement avec Najawarie, même si paisiblement est un grand mot quand on voit l'état de l'étagère. J'ai un sourire en reposant les yeux sur les rayons fracassés et maculés de sang puis reporte rapidement mon attention sur la panthère qui me fait face. Emme n'est pas redevenue humaine. Si elle veut, moi j'men fout à la limite.

Ele réfléchit, que dire de sa vie alors que générallement elle en parle comme-ci comme-ca de certains passages. Elle réfléchit encore un cours moment, sa blessure guérissant à vue d'oeil... Elle répondit:
- Dès l'âge de 3 ans, je m'amusais à bouffer d'autres gamins de l'orphelinat. Ont a conclu que j'étais un danger et expédier dans une école où au moindre problème ils nous frappaient. Sa ne ma causer que dalle problème, on m'approchait et je tuais... Finalement mes parents ont envoyé des gens pour me faire assassiner, j'ai péter une crise et j'ai étais les dénicher puis alors qu'ils étaient vivant, les ai dévoré sous les yeux de mon ptit frère qui d'ailleurs à finit dans mon estomac aussi. Je dois dire que leur chair était plutôt agréable et leur cri d'agonie reste un bon souvenir. J'ai errer dans les rues en me nourrissant uniquement de chair. Je passe tout les passages de ma vie d'ici lorsque j'avais 7 ans. J'étais partit dans une forêt et avait été momentanément adopté par des Ninja, j'ai voulu vivre avec eux mais en découvrant mon pouvoir, ils m'ont bannit! J'avais 8 ans et j'étais eprdue dans la forêt remplit de prédateur carnivore. J'ai été adopté par le gentil roi des jaguars, Yoake et élever comme son héritière. Je me suis souvenue de mon appartenance humaine un peu tard et j'ai dû retourner chez les Démon. Je continue le soir de bouffer d'la viande bien saignante. Yoake viens quelques fois mais n'ose pas toucher à mes gibiers... J'ai plusieurs trouble comportemental à cause de ma vie sauvage et meurtrière mais je m'en fiche et me fiche des commentaires à mon égard. C'est tout ce que j'ai à dire...

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