Au crépuscule, des pas foulent le sol... [ PV Lya ]

Un vent glacé vient secouer les feuilles des grands arbres aux branches dégarnies. La lune fend le ciel noir de sa rondeur blanche pour laisser passer un doux hallo pâle de lumière qui se reflète sur l'eau immobile du lac. Assise sur un rocher, je soupire. La tête posée sur mes genux pliés, je fixe d'un regard vide le mouvement invisible du vent sur l'eau. Mon écharpe se plaque contre ma joue et claque dans le vent. D'un revers de main, je la coince sous un pan de l'écharpe noire rayée de rouge.
Je tousse et frissonne d'un seul coup, il fait froid à vingt heures du soir, logique aussi. Bref... Le vide m'envahit, je regarde rien, le regard dans le vide. Mes pensées sont néants, la vie qui m'habite perdue...Puis un pas raisonne derrière mon dos, sans me retourner je lance sur un ton plat:

>> Tu es ?!

Oui, je sais, c'est la question qui revient tout le temps, la question du disque dur raué mais bon, que peut-on y faire après tout...
Puis un silence s'en suit, je mle retourne vers une silhouette sombreet m'avance d'un pas vers elle après d'être levée d'un seul bond rapide. Mes cheveux volent au vent, mes yeux pétillent grâce au hallo pâle de la lune.

>> Bref... Que me veux-tu ?!

Il fait froid... Normal me direz-vous, nous sommes en hiver. Mais ce n'est pas un de ces froids pénétrant, un de ces froid obsédant qui règne sur les lieux où le mot peur n'est que monnaie courante. Non, c'est juste le froid de la nuit, le froid qui se contente de darder ses yeux blanc sur ta silhouette. Un froid sans conséquence autre que les frissons qui te parcourt le dos. Mais j'arrête de disserter sur le froid, ça sert à quedal, et de toute manière, Lya se fout éperdument de la température qu'il fait.
Elle avançait d'un pas lent, les yeux baissés sur le sol. Elle étaient pensive, les pans de sa veste entrouvert laissant s'engouffrer le vent. Pourtant, elle ne songeait même pas à les refermer. Elle ne sentait pas la morsure glacée sur sa peau et continuait de marcher, sans se presser. Elle profitait de la nuit pour s'échapper un peu et respirer, pour réfléchir en paix, loin de l'atmosphère étouffante de l'intérieure. Ses pas l'avaient naturellement mené au parc, près du lac. Elle n'imaginait pas croiser quelqu'un une nuit d'hiver.
Pourtant, j'entend quelqu'un tousser, quelqu'un qui a eu aussi l'idée saugrenue de se balader à huit heures, un soir d'hiver. Lya soupira et releva la tête, cherchant d'un regard rapide qui était cet inconnu. Et elle la vie, sa chère amie, Asuka. Elles ne pouvaient pas se voir, normal aussi, vu le caractère qu'elles ont toutes les deux, et l'antipathie que les Démons ont toujours porté aux Rebels. Lya eu un plissement des lèvres, et s'avança de quelques pas, gardant un regard neutre.
C'est alors que la voix d'Asuka résonne dans la nuit, elle ne s'est même pas tournée, c'est pour ça qu'elle pose la question. Lya pense être facilement reconnaissable si on la connaît. Elle secoue la tête, faisant claquer ses cheveux excessivement long mais qu'elle ne prend pas la peine de couper. Elle s'arrête à quelques mètres d'Asuka, sans prendre la peine de répondre à cet dernière. Elle pose un regard froid et hautain, la détaillant de haut en bas, sans prononcer une parole, juste un sourire entendu, et quelques peu de mauvais augure.

Lya... Oui, je te reconnais... On va dire que depuis la création des différents clans, je n'avais pas prêté attention à tous ceux qui m'entoure hormis ceux de mon clan. La première chose que je remarque ? Je te vole quelques centimètres accentuées par des bottes noirs à talons. Les quelques mètres qui nous épare ne sont que trop court comme ta vie si tu t'approches d'une fraction de millimètre. Je plaque mon manteau noir contre moi, histoire de me réchauffer et de l'autre main me ressers le col. Je sais que tu ferais un plaisir de serrer mon cou comme on égorge un poulet mais je ne te ferais pas cette faveur.
Je te lance un regard suffiant, réponse à ton silence. Puis je baille rapidement. Le froid me brûle les yeux. Le silence s'installe, il écrase toute forme de vie de ses larges pieds. J'hausse un sourcil très très convaincu avant de sourire bêtement.

>> Lya... Que viens-tu faire ici ?!

L'ironie teinte ma voix à chaque mot. Je la scrute de haut en bas, elle est si pathétique. Je ne dis pas par là que je suis mieux mais... Quoique...
Je lâche mon manteau, une bourrasque de vent s'ouvre et laisse apparaître un joli pull noir très échancré. Puis un jean moulant au possible, certes que je ne suis pas vraiment habillée pour un temps d'hiver mais je porte ce qui me met un minimum en valeur. Avec un doigt, je m'entortille une mèche rouge et la lâche, elle prend la forme d'un ressort. Elle est pas bavarde et elle ne vaut pas que je gaspille ma salive pour elle. La conversation battant son plein, je décide de m'assoir sur la roche ou j'avais précédemment posé mon derrière. Je croise les jambes et pose un coude sur un genoux. J'appuie ma tête sur ma main gantée d'un fin tissus noir lisse. Je me contente de la nargier du regard...

Tu semble me reluquer comme on observe un morceau de viande sur un étalage. Je claque du talon d'un air passablement agacé, mais ne montre d'aucune autre façon a quel point tu me pompe l'oxygène, bien que tu ne m'ait rien fait. Ou pas encore... Ta suffisance m'exaspère, tes manières aussi. Tu n'est qu'un être profondément méprisable à mes yeux, quelqu'un qui cherche à prouver au monde qu'elle est bien foutue. Tu sais quoi Poupée, on appelle ça des putes. Je ne fait pourtant aucun commentaire sur ce sujet, tu aura l'occasion de les entendre plus tard. Je me contente de lever brièvement les yeux au ciel, pour les reposer à nouveaux sur toi. Comme tu semble l'avoir si bien compris, je ne compte pas gaspiller pour ne rien dire, encore moins pour toi. Je te regarde bailler puis t'installer avec un regard impassible, à peine teinté de mépris. Tu sais que je te dédaigne, je n'ai pas besoin de l'afficher trop ouvertement. Tu es plus grande que moi avec tes bottes ? Bah, si t'a besoin de talons pour aller dehors, grand bien t'en fasse. Je me contente de hausser un sourcil fasse à ton air stupide et me décide à te répondre.

-Je pourrais te retourner la question... Si la réponse m'intéressait.

Pardon, j'ai dit qu'elle répondait. Réflexion faîte, c'est juste histoire de briser le lourd silence qui s'était imposer. T'a rien à répondre à ça, du moins je l'espère, que tu ferme ta jolie petite gueule avant que je ne te la refasse. Ton existence même m'insupporte. Allez savoir pourquoi, tu ne m'a jamais rien fait, personne de ta famille ne m'a rien fait. Mais j'taime pas, j'aime pas ceux de ton groupe. On ne se refait pas... Je reste debout, sans pour autant bouger. De cette manière, c'est à mon tour de te regarder de haut. Et ouais, t'a vu ça, assise, t'es plus petite que moi --''. La lune accroche ses reflets sur nos cheveux, et je décide à me bouger pour me mettre sous l'épaisseur de l'ombre que les branches entremêlés d'un arbre laisse. Je préfère rester en retrait, l'obscurité de la nuit m'enveloppant entre ses tentacules, ne laissant que briller d'un éclat sombre mes yeux noirs. Je m'entend bien avec l'ombre, avec la nuit et la lune. Peut-être parce qu'étant souvent louve, j'ai pu tisser avec elle des liens qu'aucun ne peut prétendre avoir. Je reste là, sans relever ton air à baffer. De toute façon, quelque soit l'attitude que tu a, tu as toujours une tête à claque...

Tu critiques d'un regard mon attitude, la tienne est guère mieux... Mais je ne vais pas relever. Je sais que tu me détestes, dans tout ce que je suis et dans toute ma splendeur mais faudra t'y faire. Je me décroche pas mon regard de ta face à présent masquée par l'ombre. Cache toi, tu vas faire fuir les habitants du lac. Passons... Sans quitter ma position initiale, je baisse trente secondes le regard vers le sol boueux. Le vent, qui veut se montrer aussi efficace qu'une paire de claque, m'envoie une large mèche de cheveux en travers de la figure. D'un revers de main, je me dégage cette mèche et soupire lorsque ce silence revient, j'(ai rien à lui dire à cette demoiselle mais elle semble insistée par sa présence. Je me relève et m'avance vers elle, mes talons frappent sur les pierres dans un tintement rauque. Je m'incline légèrement vers toi histoire de voir à qui je parle. Ton visage ressort lanc cadavrérique avec la lueur blanche de la lune, ça me fait tout de même sursauter cette connerie.

>> Soit... Bonne nuit...

Puis je tourne les talons et m'éloigne d'un pas long. Un frisson me parcourt le dos, je la sens pas cette pichounette . Je lance quelques brefs regards derrière moi mais opte pour prendre certaine faculté du chat. Ainsi, je prend l'odorat du chat ainsi que son ouïe. Avec le temps j'ai réussi à prendre ses atouts sans que l'apparition d'oreille ou de moustaches apparaissent...

Ouah, tu semble profondément inspiré par ma face, tu me détaille comme si j'avais des tentacules aux maxillaires. Franchement, je n'ai jamais eu la prétention de me dire belle, alors qu'est ce que t'a a m'observer ? --''. Je soupire en levant les yeux au ciel, tient, je remarque qu'avec toi, j'ai beaucoup d'occasion de lever les yeux au ciel. Je semble te gêner. Oh mon dieu, je te dérange par ma présence. Mais s je te pompe l'air comme tu le fait pour moi, vas-y, casse toi, c'est pas comme si je te retenais >.>
D'un autre côté, c'est pas comme si j'étais facilement oubliable. Tu sait pertinemment que je n'ai pas de code d'honneur, et que me tourner le dos est risqué. Pour la simple et bonne raison que je n'aurais aucun regret à te planter des lames dans le dos. Lâche ? Sans aucun doute, que cela peut-il bien me faire d'attaquer dans le dos. Dans la vie, tu te défends comme tu peux, l'honneur, c'est optionnel, avant tu pense à ta survie. Mais peu importe, le résultat est le même, elle ne se gênera pas si on lui donne l'occasion d'attaquer.
Encore une fois, elle ne prend pas la peine de répondre, de toute façon, il n'y a rien à répondre à ce 'bonne nuit' d'une sale ironie. Tient, tu es capable d'ironiser ? Nouvelle de l'année, je ne pensais pas que tes facultés mentales te donnaient cette possibilité. C'est bien, maintenant, je suis heureuse pour toi. --''
Tu finis par t'éloigner, me tournant résolument le dos, faisant claquer tes talons sur le sol. On se croirait à l'armée, bientôt tu vas faire le salut militaire. Passons. Pourtant tu semble plus que méfiante. Et il ya de quoi, crois-moi. Un sourire mauvais s'étale sur mes lèvres, ne présageant rien de bon. Tu jette de bref coups d'œil en arrière, tu est sur tes gardes. Tu sais qu'ainsi, tu flatte ma vanité. Tu paraît presque craindre mes réactions, et je vais être gentille, je vais te donner raison.
M'étonnerais pas qu'il y ait anguille sous roche, que tu ne soit pas aussi innocente que tu en ait l'air, m'enfin, je ne vais pas me fouler. Pourquoi se creuser la tête après tout, tu n'aura aucun mal à éviter. Toujours entouré d'ombre, tu ne peux discerner facilement mes gestes. Je relève la main, écartant les doigts. Une lame d'acier fuse avec un sifflement dont la discrétion est à revoir, et dont la direction est évidente. Ton dos. J'attaque en lâche, et alors ?

Je le sentais venir gros comme ne maison et j'ai pas réagi. Je sens juste une lame froide d'acier se planter entre mes cotes. Heureusement, ça ne sembler pas avoir toucher un organe vital. Par réflexe, j'appuie sur ma hanche d'où un filet de sang s'échappe. Le sang perle et colore le reste de neige blanc. Je me retourne vivement, c'est qu'elle me provoque celle là, elle cherche vraiment la merde. Elle va la trouver.
Soudain, l'air devient chaud, le gel qui s'était installé disparait. L'air est à présent un poid, lourd et oppressant. Un sourire mauvais me parcourt les lèvres. La températre passe de -5°C à 25°C en très peu de temps, un choc termique qui me fait légèrement tourner la tête. Mais je me resaissis et lance trois pierres sur Lya. Ces dernières foncent tête baissée sur la gamine qui me fait face. Elles fusent dans l'air lourd et chaud. Puis je les stoppe avant qu'elles ne touche la Demon. Je les fais tourner à rande vitese autour de Lya et reserre le cercle qu'elles décrivent.

[ Court... T.T ]

La lame se plante entre deux côtes, me tirant un sourire satisfait. Je ne pensais pas t'avoir, tu viens de me faire un beau cadeau. Enfin, façon de parler. Une étincelle sombre s'allume dans mes yeux à la vue de ton sang. Je n'ai rien touché de vital, dommage, d'un autre côté, je te souhaite une fin autrement plus longue et douloureuses. Ce serait con que ça se finisse si facilement pour toi. Je secoue la tête, faisant voler mes cheveux d'un blond pâle et j'avance d'un pas vers toi. J'attend ta réponse, c'est ce que je voulais depuis l'instant où je t'ai rencontrer. Il fait froid, et ça me fera du bien de me réchauffer. En plus, avec tes bottes à talons, t'ira pas loin.
La voilà ta réponse, une brutal montée de la température. Je vacille, peinant à me réhabituer à cette chaleur soudaine. L'organisme humain n'a pas été conçu pour subir de tels changements en si peu de temps. Il me faut de longues secondes pour me reprendre, bien trot pour avoir une chance d'éviter les trois cailloux qui me foncent dessus. Au dernier moment, je lève le bras pour me protéger la tête mais elles stoppent brutalement. J'en profite pour me remettre d'aplombs malgré l'air moite qui m'étouffe. J'ai toujours la tête qui tourne, je ne suis pas habitué à ça, mais lentement, je reprend les gestes autrefois si huilés du combat. Faut dire que ça fait un moment que j'étais pas allait provoquer quelqu'un du niveau de Susu.
Mais les pierres qu'elle m'avait éviter de me prendre en pleine tronche commence à s'agiter autour de moi, faisant le joyeux remake de la valse. J'en suis le centre, happy. Mais elles se resserrent progressivement et si je veux éviter de finir avec une ragoûtante bouillie de crâne et de cervelle, il vaudrait mieux que je bouge. Je ne prend pas le risque d'utiliser un pouvoir que je maîtrise à peine, et dédaigne une quelconque attaque par le sang, pour me transformer en louve, recouvrant mon corps d'acier au cas où une pierre se déciderais à me taper dessus. Je me glisse sous le cercle qu'elles formaient, mais j'avais oublié que la bête que je suis est grande pour un animal.
Je sens soudainement un choc violent au niveau de l'épaule, qui me jette en avant. Et merde, j'me suis pris une caillasse. Je me transforme en humaine rapidement et m'éloigne du cercle des pierres. Je pose un regard bref sur mon épaule. Un liquide chaud coule de celle-ci, j'ai la nette impression qu'il manque de la peau dessus. Je renifle dédaigneusement, et me tenant néanmoins le bas, lui fait de nouveau face.
Je ne compte pas me laisser faire, et j'attaque là où ça fait le plus mal. Les talons aiguilles [ niark ]. Du sol même naît une lame qui fauche l'herbe au niveau des pieds de Susu. Je ne compte pas faire la tondeuse à gazon, mais lui casser l'aiguilles de ses talons. Une fois je me suis cassé les talons d'une chaussure. C'est puissamment ridicule de boiter comme la dernière arriérées, et ça bloque tous les mouvement. Je suis vicieuse xD

[ xD ... Excellent... T'as fumé quoi ?! ]

Lorsque les pierres se ressenrent et lui montre qu'elle est face à une menace, certes minime, je ne peux m'empêcher de lui renvoyer un sourire satisfait et crétin, évidemment... Puis elle se transforme en une énorme louve rouge. Une moue de dégout parcourt mes lèvres entrouvertes. Je lâche un soupir, une nappe d ebuée s'échappe. je jette mon manteau au sol ( ^_^ ) et la température passe de 25°C à 35°C. Le gel fond rapidement et la boue devient reine. Je dérape sur une flaque mais me récupère rapidement. Une seconde d'inattention pour cette foutue flaque et voilà que j'entends le sifflement d'une lame au sol. La lame casse les deux talons d'une seule traite... Je tombe en arrière, sur le cul, avec toute l'élégance du monde dans une fmaque de boue qui avait déjà tentée de me faire tomber. Je me relève chancelante, je m'enlève les bottes d'un geste rapide puis la mitraille du regard. Les mains encore pleines de boue laissent apparaître une longue et molle flamme rouge. Je la regarde puis lance un regard de bienveillance ( X_x ) à Lya. Elle ne risque pas de crever de froid. La flamme s'envole de ma main et prend la forme ~~d'un aigle~~ d'un dragon de la taille d'un chien. La forme décrivant un reptile volant ouvre sa pseudo gueule et laisse échapper une longue traînée de flammes brûlantes...

( Hum, rien... Et toi, ton humour, tu l'a pêché à Rome ? x_X Que d'allusions ^-^ )

Je peine à me relever, faute à la température excessive qu'elle fait régner aussi. Fait chier cette fille, elle peut pas comprendre qu'il faut chaud >.> Enfin si, elle l'a compris, sinon elle le ferait pas. Bref. Je hausse un sourcil lorsqu'elle enlève son manteau, elle a qu'à se mettre en maillot tant qu'elle y est --''. Je lève les yeux au ciel, et me concentre sur le combat, même si c'est dur lorsque la chaleur est telle que la sueur commence à perler sur le front. Je vais puer la transpiration, salope >.> La neige qui subsistait à fondue, transformant le sol en une marre de boue épaisse, génial pour garder l'équilibre. Je m'enfonce jusqu'au cheville dans une terre gluante, et refuse de bouger, de peur de me casser la gueule avec le même ridicule que toi. N'empêche qu'ainsi, je suis immobilisé. T'a bien calculé ton cou dis-moi. A moins que t'ai rien calculé du tout.
Malgré ma position guère plus reluisante que toi, je ne peux m'empêcher un sourire moqueur lorsque tu te ramasse lamentablement par terre. J'ai atteint mon but, et au-delà de mes espérances. Tu es proprement ridicule, pleine de boue et affalé sur le cul, et crois-moi, ça fait con. Je pouffe d'un rire méprisant, et m'arrache à ma gangue de boue, m'exilant sur un îlot d'herbe ayant échapper à l'envahisseur.
C'est le moment que tu choisi pour lâcher ton pseudo-dragon. Je le fusille d'un regard assassin alors qu'il écarte les ailes pour s'envoler. Mais je me rends bien vite compte que si je ne bouge pas, je vais avoir une mort par crémation. Alors que le flot brûlante flamme se déverse au-dessus de moi, je lève la main et d'un geste fluide, dresse un bouclier d'acier au-dessus de ma tête. Sauf que je n'ai pas eu le temps de le perfectionner, ou même de le renforcer. La chaleur fait rapidement fondre sa fine protection, et de grosse goutte d'acier en fusion perle au-dessus de moi. L'un d'elle se détache et moi, pauvre conne que je suis, ne bouge pas. Une trace à vif naît sur mon bras, et je régit brutalement, me jetant en arrière... Et glissant dans la boue. Le dragon avait enfin fini de cracher son feu des profondeur de sa gorge – dans laquelle j'aurais volontiers enfoncé la tête de Susu – ce qui me permet de ne pas brûler vive dès l'instant où je quitte mon bouclier. Mais je me ramasse sur le sol, et ne me relève que difficilement.
Je plante un regard assassin sur Asuka, et me décide à répondre violemment. Enfin, c'est ce que je dis. Des mâchoires d'acier naissent autour d'elle, et s'apprêtent à se refermer sur son corps. De hautes murailles d'acier, aux crocs outrageusement aiguisés pour lacérer ta chair blanche.

[ Va chevaucher ailleurs, m'ci !! ]

Tout se déroule comme il fallait, je prend le temps de me relever et de m'essuyer les mains sur l'écorce rude et vieille d'un arbre. Alors que Lya se ramasse sur le cul et qu'elle se fait mal toute seule. J'en profite me transformer en chat. Je grimpe à un arbre discrètement. Mais tache que je suis, je dérape et par réflexe de transforme en humaine. Je me rattrape avec l'agilité d'un chat mais une gueule d'acier m'accueille. Je frisonne et saute en hauteur, je garde les facultés physiques ainsi que les sens développés du chat. Je fonce derrière un rocher. Je m'assois, le dos contre la pierre, le rocher est assez gros pour ma cacher. Je me défile pas, je reprend juste mon souffle. Pour l'instant, je me contente de soulever la gueule d'acier pour l'amener vers Lya. Oui, j' ai la télékinésie , cette faculté de soulevr les objets par la pensée. Ainsi, je tord le fer et le balance sur Lya, du moins j'espère vu que j'y vois rien.
Suite à cette gueule, un tigre de fe vient tourner autour de Lya. Pendant ce temps, je grimpe sur le rocher et me transforme en un chat noir aussi haut qu'un chien. Petit problème de tranformation. Ma queue fouette l'air avec impatience et mépris. J'ouvre la gueule, j'aspore le tigre et je balance sur ma chère amie une bonne bourrasque de braise. Les arbres frémissent, leurs feuilles deviennt rouges et de la fumée s'en échappe. 'Ttention, minou dangereux...

Je profite moi aussi de quelques secondes de répit. Je m'en fout totalement de la boue qui macule mes vêtements, mes pensées sont tournées ailleurs. Je suis consciente de partir avec moins d'avantage que Susu. Parmi mes pouvoirs, il y en a 1 que je ne maîtrise pas, 1 qui échappe encore totalement à mon contrôle. Le plus puissant, évidement... Mais je m'en passe, de peur que les ravages se retournent contre moi. J'inspire un bon coup, et m'apprête à recommencer, à me relancer dans la bataille. Je ne doute pas, je ne doute jamais de l'issue d'un combat. Je me démerde toujours pour me sortir vivante de toutes les situations.
J'évite de peu les mâchoires que j'avais moi-même créer. Je reprend l'acier en main, et sans avoir à bouger, le reprend en moi. Puis ce tigre qui tourne autour de moi, sans pour autant m'attaquer. Au dessus du dos de l'animal de feu, je vois le regard hautain d'Asuka. Je ne bouge toujours pas. Et cette tempête de braise, qu'elle m'envoie à la gueule. Hey, je ne m'appelle pas punching-ball >.> Je me décide à réagir, et sans faire semblant.
Précédemment, j'ai parlé d'un pouvoir que je ne maîtrise qu'à peine. Et bien je le laisse me dépasser. Je renverse la tête en arrière et lève les mains vers l'avant. Une brise rougeâtre semble soulever le sol en cercle autour de moi. Je sens le pouvoir couler dans mes veines. J'éclate d'un rire sadique, qui ne paraîtrait pas très sain. Et tout explose autour de moi. Une colonne creuse s'élève autour de moi, me gardant en son sein. Un tourbillon puissant, aux remugles rouges sombres qui me aspire dans ses entrailles les braises qu'Asuka à voulu m'envoyer.
D'un geste de main, lorsque sa tempête se calme, j'en fend en deux la colonne qui m'entourait. La muraille de sang explose autour du centre que je suis. Comme une onde de choc, le liquide rouge se propage autour de moi, libérant la puissance que j'avais accumulé. C'est une claque que l'on se prend dans la gueule, puis qui rentre dans la gorge, comme pour étouffer celui qui à la malheur de se trouver sur son chemin. Juste un liquide lourd, poisseux qui s'engouffre dans la gorge et descends jusque dans le gosier car sa puissance de départ à été fait pour boucher toute arrivé d'air. Mourir étouffé par du sang. Beau nan ? De plus, il a éteint le feu qui brûler dans les arbres. Je me reprend et pose les mains sur les cuisses, reprenant mon souffle difficilement. J'ai dépenser pas mal d'énergie. Puis je relève les yeux, cherchant à déterminer les dégâts.

Je saute de rocher sen rochers, fonce dans l'air. Le vent me brouille la vue mais mon ouie fine me permet de détermeiner que... Merde, c'est quoi ce truc... Je dégage violemment et me frappe le dos contre un arbre qui amorti - si on peut dire ça ainsi - ma chite. Je redeviens humaine. Mes doigts trempent dans un liquide rouge, je sursaute lorsque je constate qe ce n'est pas du ketchup mais d sang. Ce liquide rougâtre qui coule dans les veines. C'est lui qui nous donne la vie mais qui peut nous la faire perdre. Je palie, l'odeur forte de ce sang s'avoisine à celle du fer. Sensible aux odeurs, ça me donne la nausée mais déglutie le repas que j'ai pris précedemment.
J'essaye de me reprendre. Mais c'est dur, je chancelle, tombe à plusieurs reprises sur le derrière, m'exclaboussant de sang. Je renifle une bonne bouffée d'air avant de froncer les sourcils. Elle veut que ça pue ? Eh ben, ça va puer quelque chose de bien...
L'air devient lourd, l'odeur du sang laisse place à celle du souffre. Une odeur qui vous pren aux narines et qui vous arrache limite les poumons. Je n'y suis habituée à cette odeur forte bien que j'ai envie de tourner de l'oeil. Une fumée épaisse se mêle à la brume. Je deviens chat, je pourrais ainsi gagner en vision et en agilité. Mais ce con de sang me fixe au sol. je me débas comme une dératée dans ce liquide vital. Puis d'un bond agile, je saute sur un rocher. Je toise la scène mais la fumée et trop puissante pour y voir quelque chose. Je suis à bout de souffle, franchement, j'aurais jamais pensé devoir me dépenser pour elle...

Je crache par terre, me reprenant lentement. L'odeur me gêne bien moins que toi, normal, c'est encore mon élément. D'un œil je te surveille. Tu t'es retrouvé plaqué à un arbre sous la force. Je suis contente de moi, mais d'un autre coté, je sais pertinemment que je ne pourrais pas recommencer deux fois. Je ne sais tout simplement pas comment faire. Tient, Susu a dégueulé, ça me fait sourire, sourire carnassier. Ça faisait longtemps que je voulais te voir dans un état semblable. Tu es minable, lamentable. Je voudrais bien t'étriper, t'arracher les boyaux et te noyer dans ton propre sang. Malheureusement, ce ne peux être que des rêves, des rêves sans lendemain. Mais je me laisse aller. Revenons au combat...
Je n'étais pas partie dans l'optique de l'odeur, mais puisque tu l'a traduis ainsi. Le souffre. Odeur âcre, qui vous arrache la gorge. Chaque souffle est douloureux, chaque respiration semble un supplice. La tête qui tourne, les vertiges. Et toujours cette odeur puissante, désagréable qui vous emplie les narines, vous laisse un goût affreux sur la langue. Et qui continue de vous prendre au tripes, vous donne envie de dégueuler. La seule idée que vous avez, c'est de tomber inconscient, de vous soustraire à ce souffre, sachant pertinemment qu'une exposition trop prolongé à cette poussière est synonyme de mort lente et douloureuse. Je viens de vous tracer l'état d'esprit dans lequel je suis. Je crache mes poumons, toussant et crachant tout ce que je peux. J'ai du mal à me remettre, et tu en rajoute. Une fumée lourde et sombre s'ajoute. Les yeux me brûlent, j'ai la gorge en feu. Je n'ai d'autre choix que de prendre la même alternative que toi.
Retour version louve. Mais contrairement à toi en chat, je suis grande. L'air le plus pur et toujours au sol, et ma tête n'est pas assez basse pour en profiter. Je tente de gronder, mais seul une puissante quinte de toux s'arrache de ma gorge. Plus qu'une seule solution. Je fait demi tour, et m'éloigne en quelques longues foulées. Je sort du rayon d'action de la fumée, mais également de la chaleur. Le choc est puissant encore une fois. Je m'arrête brusquement et peine à reprendre mon souffle. Cette fois, c'est le froid qui me brûle la gorge, enfonçant ses doigts gelé jusque dans mon gosier. J'ai envie de dégueuler, mais je me retient. Un puissant frisson me parcours l'échine et j'avance de quelques pas. Je me retourne, les membres tremblants. A cause du froid si brusque, de l'odeur qui persiste dans mes poumons et, je dois bien l'avouer, de la fatigue.
D'où je suis, je vois la chape de fumée qui stagne à quelques mètres. Le sang que j'ai projeté n'est pas venu jusque ici, le sol est encore dur, gelé et glissant. Le terrain est neutre, mais je pense que ce serait trop fatiguant d'en refaire une arène de combat à nos goût comme précédemment. Je ne sais combien d'énergie elle a utilisé pour maintenir l'odeur, la fumée et surtout la chaleur depuis le début du combat, mais j'espère que c'est suffisant pour ne pas qu'elle recommence. Pour ma part, j'ai toujours du mal à respirer, et mon épaule m'élance douloureusement même si le sang à coagulé sur mon pelage. Je sens aussi la cuisante sensation de brûlure sur mon bras a cause de son con de dragon. En clair je profite de ces quelques instants de paix pour récupérer, et on peut dire que ce n'est pas du luxe.

[ Je te réponds à l'occaz' !! ]

[ Mais t'a interet à me répondre xD Bah, je plaisante, je te laisse le temps^^ ]

Pendant que tu récupères un peu, je fais de même. Le souffre disparaît peu à peu ainsi que la fumée. Toujours chat, je grimpe à un arbre et me couche, respirant lentement. En quelques minutes, il ne reste même plus l'odeur forte du sang à laquelle je m'étais habituée. Je ferme les yeux et essaye de retrouver un souffle normal. Tu as réussi à me crever... Tu as du mérite mais crève la bouche ouverte, les doigts de pied en éventail pour que je l'avoue. Faut pas abuser des bonnes choses tout de même. Je dormirais bien ce soir ...

Puis, je me décide à me relever, je marche jusqu'au bout de la branche et zyeute où tu es. Je vais pas te laisser te rétalir aussi vite ma chère. Une flamme sort de ma gueule de nouveau, mais trop courte pour t'atteindre. Je râle intérieurement et crache une autre flamme, enfin, une nappe de fumée plutôt. Je tousse comme une malade, foutu rhume... Quand on y pense bien, un rhume s'est pas méchant mais lorsqu'il se corse, on devient aphone et on renifle tout le temps...

Je redeviens humaine et reste perchée dans mon arbre. J'attends que tu captes que je suis plus au sol à attendre. S'il n'y a plus le souffre et la fumée, la température reste élevée. Je constate que mon manteau est définitivement fouttu, tant pis...
Un jet de flamme long vient traverser l'air pour revenir lacérer ton dos. Je redeviens chat, l'avantage de cette forme est la souplesse et la rapidité, mêem si toi tu es massive et forte, j'ai juste à glisser entre tes pattes pour éviter ta sale gueule....

[ Tu me réponds ?! Moi faut que je réponde au centre commercial ]

J'ai eu largement le temps de retrouver un souffle régulier, mes flancs arrêtent de battre en saccades. Ma respiration reprend peu à peu un souffle normal, et seul mon cœur à encore du mal à trouver un rythme normal. Je reste louve car mes sens sont plus aiguisé, si il te venait d'attaquer par surprise, j'aurais moins de temps de réaction. Mais pour le moment, je suis seule à l'écart d'un terrain qu'on à ravagé, boueux et marécageux, autant par le gel fondu que par le sang. Je secoue ma tête massive, faisant frémir ma crinière. Tout est calme, trop calme.
Je t'avais perdu de vue, mais tu viens de faire une erreur. Ta flamme trop courte attire mon regard vers là où tu es, et il ne me faut que tes toussotements pour te repérer. Je relève la gueule, et aperçois un chat perché dans l'arbre. Malin à l'origine. Mais pas sur la longueur. Et maintenant tu attaque, avec efficacité. Alors que je croyais être tranquille à l'écart, un jet de flamme surgit à coté de moi, me cramant partiellement les flancs. Ok, ok, ce n'est pas bien grave, mais ça ne fait pas de bien, croyez moi. Je gronde et claque des mâchoires, avant de m'écarter vivement avant de finir en steak grillé à point. Je lance un bref coup d'œil à mes côtes, apercevant avec netteté la trace noircie sur le pelage.
Je balance la tête de droite à gauche, remettant mes pensées en ordre et me remettant dans l'esprit du combat. C'est vrai que ces longues minutes de repos m'ont un peu éloigné de cette optique, il serait peut-être temps d'y revenir. Je m'avance en quelques foulées, mettant à part la sensation cuisante de brûlure, jusqu'à arriver devant l'arbre où se tenait perché Miss Asuka. Je dévoile mes crocs, soulevant mes babines en un rictus froid, et recule de quelques pas. Le manège peut paraître étrange, il est réfléchi.
Une lame. Tu connais bien mes lames, ça à commencé dans le flanc, puis sur les talons. Cette fois, ce n'est pas toi que je vise. Un immense couperet sortie du néant s'abat sur le pieds de l'arbre, ayant pour but de le trancher net et de le faire s'écraser. Mais j'ai mal calculé mon coup, je n'y suis pas allé assez fort, et celui-ci se contente de vaciller, hésitant à tomber. Mais il va bientôt rejoindre le sol, une fois qu'il aura choisi de quel côté s'affaler. Moi, je suis en retrait et j'attend qu'il se décide avec une impatience croissante.

Louve... Cannidé... Chat... Félidé...
Déjà, rien que là on se contredit. Mais quel esprit de contradiction... Tu es tout ce que je refuse d'être et pourtant,on se ressemble, les neurones en moins de ton côté. Passons. Tu t'en remets peu à peu de tes émotions, mais ce n'est qu'un avant gout. Je t'ai juste fait miroité ce dont je suis capable. Je me contente de t'épuiser, te prendre à ton propre jeu de coups en traître, en coups de putes comme on dit plus familiarement.

Les sens en éveil, je suis sur le qui-vive. Mon regard perce l'obscurité de la nuit pour essayer de trouver ta masse repoussante mais dont j'éprouve le plaisir de tater pour lacérer, t'arracher la peau... L'odorat, pratique pour te détecter à une distance raisonnable pour réagir à tes attaques. L'ouïe, dnas ce silence je perçois le bruit de ton râle rauque, peut-être même gluttural ?! Puis le toucher, je veux sentir mes griffes pénétrer dans ta peau, je veux y passer délicatement et avec grand soin le bout aiguisé de mes griffes... Et pour dinir le gout, celui de ton sang dansma bouche, je te le recracherais dessus... Impur... Déloyal... Toi...

Je suis en pleine réfelxion, mais tu viens tout briser en lançant une large lame sur le tronc rugueux de l'arbre. Les branches dégarnies tremblent. Je frémsi et plante mes griffes dans le bois vieux. Puis l'arbre chancele, se tâtant un coup pour la droite,l'autre pour la gauche. Mais il va bien finir par s'écraser. Pendant que tu attends de me voir m'écrouler avec ce moceaux de bois. Je saute sur ta tête. J'ai envie de frapper pour entedne raisonner le creu, le vide intersidéral... Mais bon, on va éviter...
Je me contente heubement de te planter les griffes dans les arcades sourcillières avant de mordre sauvagement tes oreilles... Du moins,j'essaye... J'en ai l'espoir...